09/06/2015
L’édition 2015 de Culinaria vient tout juste de s’achever, offrant une fois de plus aux heureux détenteurs d’un passeport exclusif, la possibilité de vivre une expérience gustative et humaine hors du commun.
Cette année encore, il était bien sûr question de créativité, d’effervescence gastronomique et de partage. Mais également de belgitude, de surréalisme et d’esprit décalé avec un thème joyeux et convivial, à l’image des belges : le Belgium Effect !
Véritable vitrine des talents culinaires belges avec une cinquantaine de chefs qui avaient une fois encore répondu à l’appel, Culinaria est un joyeux remue ménage où chefs étoilés, jeunes talents prometteurs, artisans des terroirs belges et visiteurs amoureux de gastronomie se côtoient en toute simplicité, posant la Gastronomie belge comme fer de lance de la cohésion nationale !
C’est chaque jour un menu en cinq services avec accord mets/vin qui est proposé, outre les mises en bouche et les desserts.
Nous avons une nouvelle fois vécu une expérience inédite avec une mention spéciale pour certains plats qui ont particulièrement attiré notre attention.
Et pour commencer, deux recettes qui ne pouvaient pas me laisser indifférentes tant elles m’ont rappelé mes origines méditerranéennes, le « Confit de poivron pointu, fromage de chèvre, anchois marinés, tagètes » de Gert de Mangeleer dont la texture fondante était un délice.
Gert de Mangeleer
Et le sublime « Cabillaud côtier en brandade nordique, ail des ours » de Pascal Devalkeneer dont la simplicité apparente cachait une explosion de saveurs.
Brandade nordique de Cabillaud. Le Chalet de la fôret
Autre coup de cœur, 100% belge celui-là, histoire de rester dans le thème et dans la saison ! Les délicieuses « asperges blanches et crevettes grises » des frères Folmer, français d’origine, qui n’en finissent pas de réinventer l’art culinaire belge !
Asperges blanches et crevettes grises des frères Folmer
Sans oublier quelques délicieuses notes sucrées avec le dessert imaginé par le talentueux Sang Hoon Degeimbre qui a su magnifier ma Madeleine de Proust sucrée, le pain perdu qu’il avait choisi de travailler avec l’improbable salsifis !
Sang Hoon
Mais également le succulent riz au lait (ma seconde Madeleine de Proust ...) de Julien Burlat qui se mariait à ravir avec la rhubarbe croquante, la crème de citron et la meringue au safran.
Julien Burlat
Et histoire de fondre de plaisir une dernière fois, je n’ai pas pu résister à un petit café accompagné d’une fine bouchée ambrée composée par mon ami Pierre Marcolini.
Pierre Marcolini
Vivement l’année prochaine !